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Yaya, from France to Aotearoa ...

29 juin 2011

Comment le kiwi perdit ses ailes.

Churton Park, Wellington, J +142

 

Voilà, pour vous faire patienter jusqu'à mon prochain post, après avoir nourri les corps(lol), je m'appreête à nourrir les esprits, en toute modestie bien sûr. Voici une légende maori découverte en cours d'anglais mardi et qui m'a beaucoup plus. La voilà traduite par mes humbles moyens (oui oui, je suis aussi bilingue français - te reo maori).

En parlant de bilingue ... un petit lien bien amusant.

Enjoy.

 

Tane-mahuta, le Dieu de la Forêt, marchait dans la forêt quand il remarqua que ses enfants, les jeunes arbres, commençaient à dépérir depuis que les insectes les mangeaient. Il en parla à son frère Tanehokahoka, qui à son tour rassembla tous ces enfants, les oiseaux. Tane-mahuta, alors, leur parla. Il expliqua que quelque chose était en train de manger ses enfants et qu’il avait besoin que l’un des oiseaux descende de la canopée et vive au sol afin de protéger les jeunes arbres et de préserver les forêts. Aucun des oiseaux ne repondit à son appel.

Tanehokahoka se tourna vers ses enfants et s’adressa à eux individuellement. ‘Tui, descendras tu des cimes de la forêt ?’ Le tui regarda le soleil filtrant à travers le sommet des arbres et ensuite parcoura du regard le froid et sombre sol de la forêt et secoua de la tête. ‘Non, Tanehokahoka, car c’est trop sombre et j’ai peur de l’obscurité.’ Tanehokahoka se tourna vers le pukeko et posa la même question. Le pukeko lança un regard au froid et humide sol de la forêt et frissonna. ‘Non, Tanehokahoka, car c’est trop humide et je ne veux pas avoir les pattes mouillées.’ Le silence grandit. De désespoir, Tanehokahoka se tourna vers le pipiwharauroa et posa la même question encore une fois. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille tout près. ‘Non, Tanehokahoka, car je suis occupé à construire mon nid.’

Tanehokahoka ressenti une grande tristesse s’installait en lui en réalisant que si aucun oiseau ne descendait sur le sol de la forêt, son frère allait non seulement perdre ses enfants mais les oiseaux allaient finalement perdre leurs foyers. En dernier lieu, il se tourna vers le kiwi et répéta sa question. Le kiwi regarda partout autour de lui, vit le soleil filtrant à travers la cime des arbres, remarqua la terre froide et humide et regarda sa famille. ‘J’accepte, ‘il répondit.

Tanehokahoka et Tane-mahuta furent transportés de joie quand le kiwi leur redonna espoir à tous les deux. Tanehokahoka se sentit obligé de mettre en garde le kiwi sur ce qui allait arriver. ‘Kiwi, réalises tu que si tu fais ce choix là, tu vas devoir développer des pattes épaisses et puissantes qui te permettront de déchiqueter les branches sur le sol et de fait tu va perdre tes magnifiques plumes et tes ailes colorées, et que finalement, tu ne seras plus capable de retourner dans la canopée. Tu ne verras plus jamais la lumière du jour.’ Une nouvelle fois, il demanda au kiwi : ‘Veux-tu descendre des cimes de la forêt ?’ Le kiwi regarda autour de lui, disant un au revoir silencieusement aux autres oiseaux, et répondit : ‘J’accepte’.

Soulagé, Tanehokahoka se tourna vers les autres oiseaux et déclara : ‘Tui, comme tu as été trop effrayé de descendre de la canopée, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches sur ta gorge comme étant la marque d’un lâche. Pukeko, comme tu n’as pas souhaité avoir les pattes mouillées, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwhrauroa, comme tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir d’aujourd’hui tu ne construiras plus aucun nid, mais tu laisseras tes œufs dans les nids d’autres oiseaux.’ Il se retourna finalement vers le kiwi et décréta : ‘Toi, Kiwi, grâce à ton grand sacrifice, tu deviendras le plus célébré et révéré des tous les oiseaux.’

 

Conclusion : Ils fallaient pas les chatouiller, les dieux maoris.

PS : J'en profite pour souhaiter ( encore une fois lol) un très bon anniversaire à la belle Oriane qui souffle aujourd'hui ses 24 bougies !

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2 juin 2011

Taupo - Day 3

Churton Park, Wellington, J +116

 

Me revoilà !

 

Je vais essayer de terminer aujourd'hui le récit de mes aventures à Taupo, histoire de pouvoir vous narrer toutes les autres petites folies que j'ai faites depuis ce fameux week-end de Paques à Taupo.

 

Pour notre dernier jour à Taupo, le temps n'était vraiment pas de la partie : pluie, pluie et re-pluie, avec vent et froid en prime. Je vous l'accorde, on peut faire mieux pour des vacances. Mais bon, on y est alors, on fait tout pour en profiter, quelques soient les conditions climatiques.

 

La journée a commencé par un pette grasse mat', histoire de récupérer de la soirée bien animée de la veille. Après un bon petit dé', nous prenons la direction d'une des rares "attractions" ouvertes en ce Lundi de Paques (public holiday/férié), le musée de Taupo. Ce petit musée, sans prétention, donne autant à voir une exposition d'art maori, qu'une petite retrospective de l'histoire du Lac Taupo et de sa région, accompagné bien-sûr de quelques explications sur l'activité géologique et volcanique de Taupo. Ce musée acueille même en son sein un magnifique marae. Mais qu'est ce qu'une marae ?

 

Un marae (en Maori de Nouvelle-Zélande, des îles Cook, et en tahitien), malaʻe (en tongien), malae (en samoan et en hawaiien), est un lieu sacré qui servait aux activités sociales, religieuses et politiques dans les cultures polynésiennes précédant la colonisation.

Chez les maori de Nouvelle-Zélande, le marae désigne techniquement un espace faisant front au wharenui ou à la maison d'accueil. Dans son usage courant, il tend à désigner l'ensemble du complexe formé par les bâtiments et l'espace dégagé consacré. L'aire faisant face au wharenui est désigné comme le marae ātea, et sert au pōwhiri, les cérémonies d'accueil. La maison de rencontre sert aux activités sociales communautaires, comme les discussions importantes, l'artisanat, etc. Le wharekai (maison des repas) sert principalement pour les repas communautaires.

(Merci http://fr.wikipedia.org/wiki/Marae)

En gros, ça ressemble à ça. Par contre, désolé pas de photos de l'intérieur, c'est interdit.

 

L'après-midi, le temps ne s'arrangeant décidement pas, nous décidons de faire une vraie pause détente et de profiter des charmes d'une des stations géostions géo-thermales de la région. On dit merci à qui ? Merciiii les volcans ! ^^

Le Taupo De Bretts Spa Resort est alimenté par de l'eau minérale chauffé naturellement par géothermie. Nous nous attendions à une piscine couverte. Mais que nenni ! A notre arrivée, nous nous retrouvons face à une succession de bain en plein air, quelques peu dissimulés par la vepeur d'eau s'en élevant. Eh oui, il faut bien savoir que la plus "froide" des piscines contenait de l'au à 32° ! La plus chaud étant à 40°. Un vrai bain chaud ! Un vrai régal ! En plus des piscines en plein air, à différentes températures, nous avons savouré les bains privés, dont la température oscillaient entre 38° et 42°. Autant vous dire qu'après la grisaille et le froid des derniers jours, nous y avons passés l'après-midi ! Ce qui n'a rien gaché de plus, c'est que nous avons eu le plaisir de faire la connaissance de deux jeunes kiwis (non, non pas les animaux, des Néo-Zélandais si vous préferez) avec qui nous avons bien pu taper la causette et que l'accent français ne semblait pas laisser indifférent. ^^ La journée s'est finalment cloturée par un très sympathique petit dîner préparé par les garçons dans leur maison de vacances.

Voilou pour Taupo !

 

A venir dans le prochain article :

- Une rencontre avec les otaries à fourrure !

 

News diverses et variées :

- Ca y est, je peux enfin enlever le A de derrière ma voiture et surtout à moi les 12 points : 3 ans de permis !

- J'ai gagné un nouveau surnom en Nouvelle-Zélande : ne m'appelez plus Yaya, mais Nicky !

 

 

11 mai 2011

Taupo - Day 2

Churton Park, Wellington, J +94 ( déjà !)

Coucou les pioupious me revoilà !

(Je ne sais pas pourquoi je dis ça, inspiration du moment sans doute ^^)

 

Bref, me revoilà enfin pour vous narrer un peu mon week-end maxi-modèle à Taupo. Je vous ai laissé dans le dernier article au moment où à peine arrivé à Taupo le premier après-midi, nous avons pu voir de nos petits yeux les impressionnantes Hukas Falls.

 

Après cette petite pause de 30 min - eh oui, il ne fallait pas trainer ! - nous sommes avons ré-embarqués dans notre carrosse de Kiwi Experience, direction le backpacker Taupo Urban Retreat.

Ahhhh vous vous demandez sûrement ce qu'est un backpacker ? Bonne question, c'est ce qu'on pourrait appeler en France une auberge de jeunesse, le moyen idéal et pas cher d'avoir un toit sur la tête pour voyager à travers la Nouvelle-Zélande. Selon WikiOz

Un Backpacker est ce que l'on appelle plus communément en France une Auberge de Jeunesse. Il s'agit d'hôtels bon marché qui proposent des logements pour les voyageurs. Dans les Backpackers vous louez un lit dans un dortoir. Le salon, la salle de bain, les toilettes et la cuisine sont en commun. Des chambres autonomes restent souvent disponibles, moyennant un supplément de prix. L'avantage des auberges de jeunesse par rapport aux hôtels bon marché de type F1 en France, est que vous rencontrez des personnes (le plus souvent des voyageurs) de tous pays. Les auberges de jeunesses étaient à l'origine destinées aux jeunes, mais cette tendance tend à disparaître.

Aux origines les auberges offraient le logis aux occupants qui s'acquittaient de tâches ménagères, ce qui est moins le cas de nos jours. Cependant pour les voyageurs qui restent une longue période dans le backpacker, il est souvent proposé de payer sa nuit en travaillant comme réceptionniste entre autres.


Première expérience de vie en communauté avec de parfaits inconnus. J'avais beau en connaître le principe, ça fait quand même bizarre d'arriver dans un backpack', de voir des gens occupés à faire leur popote dans la cuisine ouverte sur ce qui tient de salon, de partager une salle bain pour une chambrée de 6 quand la porte n'a pas de verrou, ou encore de dormir dans la même chambre que des gars un peu bizarre, qui n'arrête pas de se lever dans la nuit ... Enfin bref, premiers moments déstabilisants. Mais au final, l'ambiance était sympa et quand on prend la peine de se lâcher un peu prise, on peut faire des rencontres très sympa, les animations de la soirée (et quelques bières) aidant beaucoup le plus souvent, petit concert, soirée quizz en équipe ...

 

Après une bonne petite nuit de sommeil, histoire de récupérer de la courte nuit précédente, et un rapide petit déjeuner, nous voilà parties à la découverte des curiosités plus ou moins naturelles de la région de Taupo. Vu la météo désastreuse annoncée pour tout le reste du week-end, samedi étant annoncé comme la plus "belle" journée, nous avons choisi de consacrer celui-ci à des activités de plein air.

 

 

P1240620Le matin, direction le port, afin d'embarquer sur le Barabarian, un voilier devant nous conduire jusqu'aux Maori Rock Carvings. Nous avion eu le choix entre plusieurs bateaux, deux à gros à moteur, avec possibilité de s'abriter à l'intérieur, ou un voilier, moins agréable par temps de pluie.  Nous avons opté pour ce dernier, plus authentique peut-être.

 

C'était vraiment le bon choix ! Pas de pluie, une super ambiance sur le voilier, avec seulement une douzaine de passager venant des quatre coins du monde, un skipper très sympa, nous racontant histoires véridiques (ou pas ^^) sur le Lac Taupo, sa géologie, son histoire, ses dauphins ...lol. Une croisière de 2h30 très sympa au final, avec après la découverte de cette falaise sculptée de motifs maoris, un bon petit café et quelques biscuits sur le voilier.

 

 

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De retour à terre, c'est la course. Retour rapide au backpacker pour savoir si au final nous aurions une chambre ou non pour le soir même - le petit coup de stress du séjour, tous les backpackers et les motels du coin étant plein à craquer durant ce week-end de Paques - pour finalement pouvoir nous poser définitivement dans une chambre, un petit pic-nic rapide et direction une autre curiosité de la région, Orakei Korako Geyserland.

Appelée aussi The Hidden Valley, la Vallée cachée, ce petit parc géologique renferme sur ces terres une bouillonnante activité. des geysers, des fumerolles, des chaudrons du diable et autres activités géologiques bien sympathiques. On marche à travers toutes ses manifestations de la toute puissante Mère Nature avec pas mal d'humilité quand même, le danger est partout. lol.

Franchement, c'était super, vraiment impressionnant, avec des plans d'eau multicolores, grâce aux minéraux dont s'est enrichi l'eau dans ces terres volcaniques de la région.

 

 

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Voilà pour notre seconde journée à Taupo. La suite très très bientôt (j'espère =D) sur vos écrans ^^ !

A pluche les pioupious !

 

 

1 mai 2011

Taupo ... ou le coeur volcanique de la NZ ! (part 1)

Churton Park, Wellington, J+84

 

Voilà quelques jours que je n'ai pas donné de mes nouvelles ... encore !

 

Eh oui, l'écriture et moi ça fait deux. mais bon, cette fois j'ai une bonne raison de ne pas avoir donné signe de vie : j'étais partie en vacancessssss ! Enfin, relativisons tout de suite le mot "vacances", pour éviter tout malentendu. "Vacances", ici, pour moi, signifie gros week-end de 5 jours, ce qui va bien être le maximum que je pourrais avoir en terme de "vacances" pour les 7 prochains mois.

 

Bref toujours est-il que pendant le grand week-end de Paques, qui ici dure 4 jours, j'en ai profiter pour sortir un peu de la capitale et aller voir un peu du pays, en l'occurrence le lac Taupo ( prononcé Ta-ou-po).

 

Selon Wikipedia : Le lac Taupo est un lac de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Il a un perimètre de 193 kilomètres environ, couvre une surface de 616 km2, - la surface de Singapour !!!- est profond de 186 mètres au maximum et se loge dans la caldeira du volcan Taupo qui s'est formée il y a 26 500 ans suite à l'explosion dite apocalyptique d'un supervolcan ayant éjecté plus de 1000 km3 de cendre et de roches en fusion: il s'agit du degré d'éruption le plus élevé connu (classée 8 sur l'échelle de l'indice d'explosivité volcanique). Elle abrite à présent le plus grand lac de Nouvelle-Zélande. Celui-ci s'écoule par la rivière Waikato.

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Début du trip vendredi soir. Après avoir bouclé mon sac - un vrai défi pour moi qui ne sait pas voyagé léger, comme ceux qui me connaissent le savent - direction Eastbourne, pour passer une soirée tranquille chez Isaline, ma compagne d'aventure pour les 4 prochains jours, histoire de passer une petite soirée tranquille et d'être à partir tôt - 6h30 !!! - le lendemain matin pour Wellington.

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Après cinq ou six heures de bus passées à regarder les magnifiques paysages de la NZ, et aussi à dormir un peu - lol -, nous sommes enfin arrivées à Taupo. Malheuresement, la grisaille persistente nous as un peu empêchées de comptempler le magnifique Mount Ruapehu, un énorme volcan, toujours en activité, rendu célèbre sous les caméras de Peter Jackson, dans le SDA, sous le doux nom de Mount Doom, la Montagne du Destin. Les différents volcans de la région de Taupo nous ont d'aillleurs accompagné, si l'on peut dire, tout au long de notre découverte de Taupo, nous offrant milles délices et émerveillements.

 

Notre première découverte de la région de Taupo a été les Huka Falls. Des chutes d'eau pas trèés hautes mais avec un débit d'eau énoooorrrmmmee ! 2 secondes de ce débit d'eau suffisent à remplir une piscine olympique ! Ben oui, tout de suite on ne rigole plus !

 

Et voilà pour la première partie de mon trip ! La suite très très bientôt !^^

13 avril 2011

Je n'aime pas la tarte au citron !

Churton Park, Wellington, J+66

 

Coucou tout le monde !

 

Aujourd'hui, pas de nouveau récit de mes aventures, mais une recette qui en fera baver plus d'un(e) par sa simple lecture. Quoi de plus classique qu'une tarte au citron meringuée me diriez-vous ? Eh bien celle-ci est loin, mais alors très loin d'être classique. Je n'aime pas la tarte au citron meringuée ... enfin ... ça c'était AVANT. Alors, n'hésitez plus, testez-là !

 

Tarte au citron meringuée
Foodtown - février/mars 2011
1h10 pour la préparation et le cuisson

Ingrédients :

- 75 g de farine de maïs (ex : Maïzena)
- 220 g de sucre brun
- 125 ml de jus de citron
- 310 ml d'eau
- 2 c.à.c. de zeste de citron
- 60 g de beurre, en petits morceaux
- 3 oeufs
- 110 g de sucre roux (en plus)



Pour le fond de tarte :


- 225 g de farine
- 1 c.à.S. de sucre glace
- 140 g de beurre froid, en petits morceaux
- 1 jaune d'oeuf
- 2 c.à.S. d'eau froide



Préparation du fond de tarte :



1. Mélanger la farine, le beurre et le sucre glace jusqu'à obtenir une texture grumeleuse. Ajouter le jaune d'oeuf et l'eau et mélanger jusqu'à avoir un ensemble homogène. Pétrir jusqu'à ce que la pâte devienne bien souple. Etaler la pâte en petit disque. couvrir avec du cellophane et placer au réfrigérateur pendant 30 min.



2. Graisser un moule de 24 cm à bord amovibles, assez profond si possible, 3 à 4 cm de hauteur. Etaler la pâte entre deux feuille de papier sulfurisé, jusqu'à obtenir la bonne taille pour votre moule. Mettre la pâte dans le moule à l'aide de votre rouleau à pâtisserie, en prenant garde à ne pas déchirer la pâte. Presser la pâte dans le moule (base et côté). Placer au réfrigérateur pendant 30 min.

 

3. Préchauffer le four à 240°C.

 

4. Placer le moule sur la plaque de votre four. Au préalable,  couvrir la pâte de papier cuisson et recouvrir de haricots secs ou de riz. Cuire pendant 15 min. Enlever délicatement le papier et les graines. Cuire de nouveau 10 min jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée et cuite. Laisser refroidir la pâte et éteindre le four.



5. Mélanger la farine de maïs/ maïzena et le sucre dans une casserole de taille moyenne. Ajouter progressivement le jus de citron et l'eau jusqu'à ce que le mélange devienne onctueux. Cuire le mélange en remuant à grand feu, jusqu'à ce que le mélange bout et épaississe. Réduire le feu. Cuire à feu doux en remuant 1 min. Sortir du feu. Ajouter au mélange les zestes, le beurre et les jaunes d'oeufs. Laisser refroidir 10 min.


6. Étaler la garniture avec une spatule dans le fond de tarte. couvrir la surface de la garniture avec du cellophane et réfrigérer 2 heures.



7. Préchauffer le four à 240°C.



8. Battre les blancs dans un petit bol jusqu'à parvenir à former des petits points souples à la surface. Ajouter progressivement le sucre (noté comme en extra) et battre jusqu'à ce que le sucre soit dissout.



9. Avec une fourchette, gratter la surface de la garniture au citron pour la rendre rugueuse, afin d'aider la meringue à bien adhérer à la garniture. Recouvrir la tarte avec la meringue. Cuire 2 min au four, jusqu'à ce que les pointes de la meringue commence à brunir légèrement.

 

Bonne dégustation ! ^^

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2 avril 2011

Quand tout commence par un sms ...

Il y a des jours comme ça où l'on ne sait pas ce que la vie nous réserve. Ce samedi 12 mars 2011 était l'un de ces jours là. Un jour comme un autre, bon, en fait pas vraiment parce que c'était quand même le WEEK-END, ne l'oublions pas, bref, rien de prévu au programme, une journée glandouille.

 

Puis à 11h35, heure locale, un petit "ding-dong". Oh, un nouveau message.

"Tu fais quelque chose cet aprem ? Moi rien et j'ai bien envie de bouger. Ca te dit de faire une sortie ?"

Signé Caroline.

Moi, ni une ni deux, je réponds : "Ouais, mais où ? 8D"

"Je sais pas! Je pass te chercher et on voit ensemble ?"

 

Voilà comme une journée glandouille se transforme en une journée "partons-à-l'aventure-sans-vraiment-savoir-où-cela-va-nous-mener". Ayant prévu d'explorer la Kapiti Coast le lendemain (Motorway 1), nous prenons l'autre route qui s'offre à nous, dans la Hutt Valley (Motorway 2). Quelques kilomètres plus tard et un casse-croûte dans le coffre, la question est maintenant pour nous de savoir où on s'arrête pour le manger, ce fameux casse-croûte. Un panneau marron sur notre gauche indique "Kaitoke Regional Park". Pourquoi pas ?

 

On sort de la motorway pour s'engager dans une petite route qui mène droit à l'entrée de ce parc régional. A seulement 2 kilomètres de la motorway, l'endroit semblé déjà désert, sauvage. Le pied après plusieurs semaines citadines ! Une bonne petite pizza plus tard (et un combat acharnée avec une guêpe qui aurait bien fait de la pizza de Caroline son quatre-heures), nous sommes prêtes à reprendre la grande route, pour continuer nos explorations un peu plus loin dans la Hutt Valley.

 

Mais, un je-ne-sais-quoi nous attire vers la petite route qui s'enfonce plus loin dans le parc, en direction d'une immense forêt. Finalment, pourquoi ne pas aller y jeter un coup d'oeil avant de repartir ?

 

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Eh bien, vous savez quoi ? Nous ne sommes pas reparties ! En suivant cette petite route, nous sommes arrivées dans une magnifique forêt peuplée de fougères et d'arbres géants, traversée par deux rivières, surmontées d'un pont flottant à la Indiana Jones.

Nous sommes tombées amoureuses de ce petit coin de paradis. Une impression d'être tombé directement en pleine forêt tropicale - ce qui n'était bien sûr pas le cas, eh oui, la Nouvelle-Zélande ne se trouve malheureusement pas sous les tropiques - et je m'attendais presque à voir surgir des fougères un Velociraptor prêt à me dévorer.

 

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Nous nous sommes adonnées avec application à notre grande passion kiwie, la prise de millions de photos - bon, ok, j'exagère un peu ; pour ma part, je n'ai que 118 photos de ce parc - et avons poarcouru quelques petits chemins de randonnées dans la forêt. J'ai du mal à trouver pour décrire cette forêt de Kaitoke : c'est luxuriant, sauvage, pleins de senteurs, une varie et puissante odeur de sous-bois, des arbres géants partout - qui ressemble beaucoup aux Ents d'ailleurs - et puis ce fameux pont flottant suspendu à 15 m au dessus de la rivière.

 

Cet après-midi passé à Kaitoke Regional Park a vraiment été magique. Peut-être le meilleur moment passé ici. Tout est tellement dépaysant et dans un même temps, très apaisant. Juste Mère nature, le calme, la beauté et la douceur de vivre.

 

Si un jour, vous passez me voir en Nouvelle-Zélande, il ne faudra vraiment pas manqué ça !

 

Au fait, je profite de ce post pour souhaiter un très BON ANNIVERSAIRE à mon grand cousin Vincent, qui fête dans deux jours ces 20 printemps ! Prends bien soin de tes petits muscles !

31 mars 2011

Encore un article pour les gourmands ...

Ce blog est vraiment en train de devenir un blog de cuisine : eh oui, pour cette fois, je vous poste encore une recette. Promis, dans le prochain article, je vous parlerais un peu plus de mes aventures

 

Cette recette est vraiment très simple, vous ne pouvez pas vous loupez ! C'est aussi une valeur sûre, tout le monde aimera et ils partiront comme des petits pains ! Ils ??? ET oui, ce sont les ...

 

Banana Choc-Chip Muffins

Pour 12 muffins :


- 1 grosse banane, bien mûre si possible
- 125 ml de lait
- 1 oeuf
- 60g de margarine ou de beurre fondu
- 180 de farine avec levure chimique incluse
- 125g de sucre brun
- 125g de pépites de chocolat

Préparation :


Dans un bol, écraser la banane et ajouter le lait, l'oeuf et la margarine. Mélanger bien.
Tamiser la farine et ajouter la avec le sucre brun et les pépites de chocolats dans le mélange de banane. Mélanger jusqu'à ce que les éléments soient bien mélangés.
Placer la préparation dans des petits moules à muffins en papiers de tailles standards. Faire cuire au four à 190° pendant 20 min.

 

Bonne dégustation ! ^^

28 mars 2011

Et une autre pour la route !

Je vais faire ma folle aujourd'hui, je vais poste deux articles le même et en plus deux articles culinaires. ET j'ai encore dans mes archives trois ou quatre nouvelles recettes pour vous.

Ma seconde recette du jour est une vraie tuerie. Ma hostmum a récupéré cette recette grâce à l'émission "Hottest Home Baker", qu'on peut traduire très rapidement par la Meilleur des Patissières domestiques ! A ce niveau là, ce ne sont plus des biscuits, ce sont de véritables friandises. Attention, pensez à en mettre de côté quelques uns, si vous voulez avoir une chance d'en manger une fois que vos proches y auront pris goût ! ^^

 

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Cookie tout chocolat

(Hottest Home Baker)

Ingrédients :


- 125g de chocolat noir fondu
- 150g de farine
- 30g de cacao ( vanhouten)
- 5 ml de bicarbonate de soude
- 125g de beurre mou
- sel
- 75g de sucre brun
- 50g de sucre blanc
- 5ml d'extrait de vanille liquide
- 1 oeuf
- 350g de pépites de chocolats

Préparation :


Chauffez le four à 170°.
Faites fondre les 125g de chocolat noir.
Tamisez la farine et ajouter le bicarbonate de soude, le sel et le cacao dans un bol. Mélangez.
Ajoutez le beurre mou et les deux sucres. Puis ajoutez  le chocolat fondu, la vanille et l'oeuf.
Bien mélanger tout les ingrédients.
Farinez vous les mains et faites des petites boules de pate d'environ 3cm de diamètre.
Ne pas les écrasez, juste les placez sur un pappier anti adhésif.
Cuire à la même température pendant 14 min.

 

Il n'y a plus qu'à savourer ça avec un petit café ou petit thé ! Bonne dégustation !

28 mars 2011

Moi et la cuisine de ma hostmum : une grande histoire d'amour !

 

Eh oui, comme j'en avais peut-être déjà parlé, je voue une véritable vénération pour ma hostmum, Melinda, qui tous les dimanches s'installe derrière ses fourneaux pour préparer les patisseries de la semaine. Cookies, Muffins, biscuits en tout genre, Anzac biscuits, Melting moments et tant d'autres douceurs.

Alors, pour me faire pardonner de vous faire bâver littérellement d'envie devant vos écrans, voilà ma première recette du bout du monde. Testée par mes soins, je ne peux que vous la recommander. La tester, c'est l'adopter !

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Les cupcakes parfaits !

(The Dominion Post, NZ newspaper)

-750 ml de farine

- 2 ½ c.c. de leveur chimique

- ½ c.c. de sel

- 250 ml de lait

- 1 ½ c.c. d’extrait de vanille

- ¾ c.c. d’extrait d’amande

- 225 g de beurre, à température ambiante

- 500 ml de sucre

- 4 gros œufs

- 1/8 de c.c. de crème de tartre ( oui, oui de tartre, je ne sais si c’est possible de trouver ça en France …)

 

1. Préchauffer le four à 175 °. Réserver tous vos ingrédients à température ambiante. Placer les moules en papier pour muffins dans un moule.

2. Tamiser ensemble la farine, la levure chimique et le sel dans un bol et laisser de côté. Dans un verre mesureur, mélanger le lait et les extraits de vanille et d’amande.

3. Dans le bol prévu pour être utilisé avec un batteur, battre le beurre à vitesse moyenne jusqu’à ce qu’il devienne crémeux et onctueux (environ 45 sec.). Ajouter le sucre par ajout constant, en stoppant occasionnellement le batteur pour racler les bords du bol. Continuer à battre le mélange à vitesse moyenne jusqu’à  ce qu’il blanchisse et devienne bien homogène, pendant 3 à 4 minutes. Stopper occasionnellement le batteur pour racler les bords du bol avec une spatule.

4.Toujours avec le batteur à vitesse moyenne, ajouter les jaunes d’œufs, un par un , en prenant soin d’attendre l’incorporation complète entre chaque ajout. Continuer de battre jusqu’à ce que le mélange soit bien aéré. A la vitesse la plus basse du batteur, incorporer la farine au mélange en 4 fois, en alternant avec le mélange de lait vanillé. Stopper occasionnellement le batteur pour racler les bords du bol. Battre les blancs d’œufs avec la crème de tartre (ou sans, si vous n’en avez pas) jusqu’à ce que des petites bulles apparaissent (30 à 45 sec.). Incorporer les blancs au mélange délicatement à l’aide d’une spatule.

5. Sans attendre, à l’aide d’une cuillère à soupe, déposer la pâte dans les moules en papier, en prenant soin de ne pas remplir les moules au-delà des 2/3.

6. Cuire les cupackes pendant 21 à 23 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient légèrement doré. Quand on plante un pic dans le cupcake, il doit revenir sans pâte. Le dessus du cupcake doit remonter après y avoir exercé une légère pression. Prendre garde à ne surtout pas les faire trop cuire.

7. Sortir les cupcakes du four et les laisser refroidir. Ensuite, délicatement, sortir les cupcakes du moule rigide et les laisser refroidir complètement sur une grille avant de les décorer. Si vous ne les décorez pas tout de suite, couvrez-les d’un torchon pour éviter qu’ils ne sèchent.

A consommer le jour même pour plus de plaisir. Les cupcakes décorés peuvent être conservés dans une boîte hermétique un ou deux jours.

 

Pour un « topping » classique, la crème au beurre :

Battre dans un bol, une mesure de beurre, puis y ajouter environ 2 mesure de sucre glace, jusqu’à le mélange soit bien aéré.  Utiliser ensuite une poche à douille pour couvrir vos cupcakes. Ne pas oublier d’ajouter à votre crème au beurre quelques gouttes de colorants alimentaires pour rendre vos cupcakes plus « funky » !

Ensuite, libre cours à votre imagination et votre créativité : mini-smarties, paillettes alimentaires (oui oui, ça existe ! ) … Les cupcakes n’ont aucune limite. Alors éclatez-vous !

15 mars 2011

Au Pair, vous avez dit Au Pair ?

"Mais qu'est ce que tu fais exactement en tant qu'Au pair?"

 

Voilà la question récurrente à laquelle j'ai dû répondre très souvent quand ce projet de partir en Nouvelle-Zélande s'est concrétisé. Comme pas mal de monde se pose encore la question de savoir qu'est ce que je fais exactement ici, voilà un petit article pour résumer ma situation.

 

Pour résumé, une jeune fille Au Pair, ou un jeune homme Au Pair - oui oui, ça existe aussi - est une personne qui, en l'échange du gîte et du couvert et "d'argent de poche", s'occupe des enfants plusieurs jours par semaine, et effectue quelques heures de ménage dans la maison le plus souvent. Voilà la définition générale que je peux donnais.

 

Dans ma famille il y a trois enfants, une grande puce de 6 ans, un petit gars de 4 ans, et une pucinette de 18 mois. Je travaille cinq jours par semaine, de 8h à 16h30. Je m'occupe de ma plus petite puce de 18 mois tous les jours et de mon grand fan de Cars de 4 ans deux jours par semaine. Je les emmène à leurs différentes activités (gym, ballet, bibliothèque), je leur prépare leurs repas, je joue avec eux, je vais chercher les plus grands à la sortie de la Kindy - kindergarten/jardins d'enfants- et de l'école et m'occupe d'eux jusqu'au retour des parents. Bref, je prends soin d'eux.

A côté de ça, quand les enfants font leurs siestes, ou que j'ai un peu de temps, je commence à préparer le dîner, j'étends et je "détends" -spécial dédicace pour l'Arpail- le linge, je range les affaires des petits et j'essaye de tenir la maison assez clean.

 

En théorie, pour le gouvernement néo-zélandais, je suis considéré comme une employée de la famille. Je suis déclarée, je paye mes impôts, une part de mon salaire, ou "argent de poche", est payée par une subvention du gouvernement et l'autre par ma famille.

 

En pratique et dans l'idéal, la présence d'une jeune fille au pair dans une famille est considérée comme un échange. Échange de culture, de mode de vie, de langue. Dans beaucoup de familles, la jeune fille au pair est un peu considérée comme une grande soeur, comme un membre de la famille qui aide à prendre soin des enfants.

Pour ma part, j'ai vraiment l'impression de faire en quelque sorte partie de la famille. Je me suis sentie à l'aise très vite ici dans cette nouvelle maison et ce nouvel environnement familial. Je peux dire que je me sens en famille ici. J'ai beaucoup de chance, je pense, que cette famille et moi nous nous soyons trouvées. Comme on dit, j'ai tiré le gros lot !

 

 

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